A propos des "Pièces jointes"

Ces "Pièces jointes" sont un complément au blog 1914-1918 : une correspondance de guerre où sont publiées les lettres échangées pendant la Première guerre mondiale entre Jean Médard et les siens, en particulier avec sa mère, Mathilde. (Pour toutes les informations sur Jean Médard, se reporter au blog de base).

On trouvera ici un billet sur tous les amis ou camarades morts dont Jean évoque le souvenir. Pour chacun :
- sa fiche de "Mort pour la France" avec sa transcription (en bleu) ; toutes ces fiches proviennent du site Mémoire des hommes ;
- tous les textes de la correspondance et des mémoires de Jean Médard le concernant (en italiques) ;
- dans la mesure du possible, une notice biographique (dans un encadré).
Merci d'avance à tous ceux qui pourraient me communiquer des informations me permettant d'étoffer certaines notices, ou tout simplement me signaler leur parenté avec la personne à qui le billet est consacré. (Mon adresse est dans le blog de base, sous l'onglet A propos du blog.)

Les articles sont publiés dans l'ordre des décès, les morts les plus anciens se trouvent donc en bas de la liste. Pour faciliter d'éventuelles recherches, vous trouverez sous la rubrique "INDEX" une liste alphabétique, avec un lien vers chaque article.

jeudi 2 juillet 2015

Louis GÉRARD (1894-1916)

GÉRARD
Louis
Soldat
132ème régiment d’infanterie
Classe : 1914
Recrutement : Reims
Mort pour la France le 1er juin 1916
à Vraux (Marne)
de noyade accidentelle
Né le 20 août 1894
à Reims (Marne)
 
Le village [Vraux] est gai quoiqu’il ait été meurtri en Septembre 1914, quelques jours avant la bataille de la Marne. Les habitants sont accueillants pour la troupe. […]
            De grosses fermes champenoises avec d’immenses granges où nous cantonnons ! des canaux, des ruisseaux…. malheureusement ! car un des hommes de la compagnie vient de se noyer. C’est vexant de disparaître comme ça, au repos.
(Jean à sa mère – 1er  juin 1916) 

Je viens d’assister à l’enterrement du type de la Cie qui s’est noyé hier. C’était simple et bien… L’officiant, un jeune prêtre, sergent à la 7e sympathique.
(Jean à sa mère – 2 juin 1916)
 
Source : Mémoire des hommes - JMO du 132ème R.I.