A propos des "Pièces jointes"

Ces "Pièces jointes" sont un complément au blog 1914-1918 : une correspondance de guerre où sont publiées les lettres échangées pendant la Première guerre mondiale entre Jean Médard et les siens, en particulier avec sa mère, Mathilde. (Pour toutes les informations sur Jean Médard, se reporter au blog de base).

On trouvera ici un billet sur tous les amis ou camarades morts dont Jean évoque le souvenir. Pour chacun :
- sa fiche de "Mort pour la France" avec sa transcription (en bleu) ; toutes ces fiches proviennent du site Mémoire des hommes ;
- tous les textes de la correspondance et des mémoires de Jean Médard le concernant (en italiques) ;
- dans la mesure du possible, une notice biographique (dans un encadré).
Merci d'avance à tous ceux qui pourraient me communiquer des informations me permettant d'étoffer certaines notices, ou tout simplement me signaler leur parenté avec la personne à qui le billet est consacré. (Mon adresse est dans le blog de base, sous l'onglet A propos du blog.)

Les articles sont publiés dans l'ordre des décès, les morts les plus anciens se trouvent donc en bas de la liste. Pour faciliter d'éventuelles recherches, vous trouverez sous la rubrique "INDEX" une liste alphabétique, avec un lien vers chaque article.

vendredi 26 juin 2015

Michel HOUTER (1887-1914)


HOUTER
François Michel
Lieutenant
28ème régiment d’infanterie
Classe : 1907
Recrutement : Marseille
Mort pour la France le 28 août 1914
à Guise (Aisne)
Tué à l’ennemi
Né le 2 septembre 1887
A Strasbourg (Alsace)

J’avais parlé ces jours-ci de l’espoir qu'a fait naître chez les Houter un soldat rapatrié en racontant qu’il avait vu ou cru reconnaître Michel dans un camp dont il doit taire le nom, ce camp étant tenu au secret. La moindre tentative est punie par le sacrifice de la vie de celui qu’on recherche. Il dit l’avoir vu passer les mains liées, le regard perdu et puis lui est mort, on n’a pas pu en savoir davantage.

(Mathilde à son fils – 31 janvier 1917)



  

            Michel Houter était le fils de François Jules Houter, agent d’assurances, et de Caroline Adolphine Anton.
            Né en Alsace, alors allemande, Michel Houter s’est, à une date inconnue, installé à Marseille, peut-être à la suite de son frère aîné Edouard, qui y avait épousé, le 6 octobre 1904, Annie Busck, la cousine germaine de Jean.
Les parents Houter assistent tous deux à la cérémonie mais sur l’acte de mariage, il est précisé qu’ils résident à Strasbourg. (Il est donc vraisemblable que « les Houter » dont parle Mathilde dans sa lettre ne sont pas les parents de Michel, mais son frère Edouard et sa belle-sœur Annie.)
 
La page de garde du JMO du 28ème R.I. indique que Michel Houter était « sous-lieutenant de réserve » et affecté à la 3ème compagnie du 1er bataillon.
Le 28 août, le régiment vient en renfort du 228ème R.I. à Guise. Le JMO indique que le 1er bataillon est « fortement éprouvé ». En une journée 690 hommes sont blessés, tués ou disparus, dont 16 officiers. Michel Houter est parmi les disparus.
Source : JMO du 28ème R.I.
 
HF (07/12/2016)