A propos des "Pièces jointes"

Ces "Pièces jointes" sont un complément au blog 1914-1918 : une correspondance de guerre où sont publiées les lettres échangées pendant la Première guerre mondiale entre Jean Médard et les siens, en particulier avec sa mère, Mathilde. (Pour toutes les informations sur Jean Médard, se reporter au blog de base).

On trouvera ici un billet sur tous les amis ou camarades morts dont Jean évoque le souvenir. Pour chacun :
- sa fiche de "Mort pour la France" avec sa transcription (en bleu) ; toutes ces fiches proviennent du site Mémoire des hommes ;
- tous les textes de la correspondance et des mémoires de Jean Médard le concernant (en italiques) ;
- dans la mesure du possible, une notice biographique (dans un encadré).
Merci d'avance à tous ceux qui pourraient me communiquer des informations me permettant d'étoffer certaines notices, ou tout simplement me signaler leur parenté avec la personne à qui le billet est consacré. (Mon adresse est dans le blog de base, sous l'onglet A propos du blog.)

Les articles sont publiés dans l'ordre des décès, les morts les plus anciens se trouvent donc en bas de la liste. Pour faciliter d'éventuelles recherches, vous trouverez sous la rubrique "INDEX" une liste alphabétique, avec un lien vers chaque article.

vendredi 26 juin 2015

Adolphe MESCHINET de RICHEMOND (1870-1915)

MESCHINET de RICHEMONT
Louis Samuel Adolphe
Aumônier militaire protestant
Régiment du corps d’armée coloniale
Classe : 1900
Mort pour la France le 15 février 1915
à l’annexe militaire de l’hôpital civil de Châlons-sur-Marne (Marne)
de blessures de guerre
Né le 3 juillet 1870
à La Rochelle (Charente Inférieure) 

Hélène de Richemond a écrit aussi au pasteur Krug [aumônier à Verdun] ami de son mari qui a déjà été avisé par dépêche par Mr Brun [le pasteur de Sète] de sorte mon bien aimé que tu ne te sentiras pas trop abandonné *!
(Mathilde à son fils – 28 mars 1915)

* Jean, qui venait d’être gravement blessé aux Éparges, était alors dans un hôpital de Verdun. 

 
            Hélène de Richemond, née  Leenhardt, était une cousine issue de germain de Mathilde. Elle avait épousé en 1895 le pasteur Adolphe Meschinet de Richemond qui venait de mourir à Châlons-sur-Marne des suites de ses blessures.
            Adophe de Richemond était le fils de Louis Marie de Richemond (1839-1911), archiviste de Charente inférieure, et de Lucie Guénon des Mesnard (1835-1911).
Il avait terminé ses études de théologie à Montauban en 1891. Suffragant (remplaçant un pasteur en titre) à Montpellier, il s’y était fait remarquer par ses positions sociales. Il a ensuite été pasteur à Rochefort, en Charente-Maritime.
Au début de la guerre, il était infirmier à l'hôpital militaire de Lourdes, puis avait réussi à obtenir le poste d'aumônier des troupes coloniales. Il a été mortellement frappé par un éclat d'obus tombé sur une infirmerie de campagne.


Source : JMO du service de santé de la 2ème division coloniale
(Merci à Gilles Morlock qui donne la référence de ce JMO dans son ouvrage
Destins brisés de la faculté de médecine de Montpellier, dans le chapitre consacré à Paul Fiolle.)
           Adolphe et Hélène de Richemond avaient six enfants : Soline née en 1896, René né en 1897, Lucie née en 1900, Madeleine née en 1901, Jean née en 1904 et Monique née en 1913.
En 1917, Jean rencontrera à plusieurs reprises René de Richemond qui combattait dans un secteur proche du sien.
 
HF (01/07/2015)
Source pour les informations sur les parents d’Adolphe de Richemond : Généanet, arbre de Martine Belliard.
Source pour les informations biographiques : Grégoire Humbert in La main de l'Eternel serait-elle trop courte ? (correspondance de guerre du pasteur Nick et de sa femme Hélène)